ceux que i’ay inconsidérément navrez là-bas… Souventes foys aussy les faisoyt-il bravement branchier à ung chesne ou accrochier à ses potences ; mais c’estoyt unicquement pour que iustice feust, et que la coustume ne s’en perdist point en ses chastellenies. Aussy le populaire estoyt-il saige et rengé, comme nonnettes d’hier, sur ses terroirs, et tranquille, veu qu’il le protégeoyt
des routiers et malandrins, lesquels il n’espargnoyt iamais,
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saichant par expertise combien de playes faisoyent ces mauldictes bestes de proye. Du reste, fort dévotieux, despeschant trez-bien
toute chouse, les offices comme le bon vin, il esmouchoyt les procez
![Gustave Doré Contes drolatiques page 35 bas](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/28/Gustave_Dor%C3%A9_Contes_drolatiques_page_35_bas.jpg/300px-Gustave_Dor%C3%A9_Contes_drolatiques_page_35_bas.jpg)
à la turque, disoyt mille ioyeulsetez à gens qui perdoyent, et disnoyt avecques eux pour iceulx consoler. Il faisoyt mettre les pendus en terre saincte, comme gens appartenant à Dieu, les treuvant assez punis d’estre empeschez de vivre. Enfin, ne pressoyt les Iuifs qu’à temps et lorsqu’ils