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LA BELLE IMPÉRIA.
— Hier, reprint le matois, ie vous aymoys !… Ores, ce soir, nous nous aymons ; et, de paouvre souffreteux, suis devenu plus riche qu’ung roy.
— Oh ! petit ! petit ! s’escria-t-elle ioyeulsement, oui, tu es
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changé, car, de ieune prebstre, bien vois-je que tu es devenu
vieulx diable.
Et ils s’accotèrent ensemble devant ung bon feu, qui alloyt espandant esgalement partout leur ivresse. Ils restoient touiours prets à mangier, veu qu’ils ne pensoyent qu’à se pigeonner des