S’ils sont malades, faites-les soigner chez vous.
Prévenez-les bien qu’ils n’ont pas de pension à attendre de vous après votre décès ; mais faites croître leurs gages par année, de manière qu’au bout d’un temps limité, ils soient certains d’un traitement honorable et de votre sollicitude pour eux.
Grondez-les rarement, mais bien et justement.
Ne les traitez pas durement.
Ne leur confiez rien d’important qu’après avoir bien examiné leur caractère.
Il y a encore un soin perpétuel à avoir lorsque vous ne leur avez pas donné votre confiance ; c’est de ne jamais rien dire d’important devant eux ; de ne pas parler de votre fortune, de ce qui vous arrive d’heureux ou de malheureux, et, par-dessus tout, de vous occuper des portes et des serrures à travers lesquelles on voit tant de choses.
Le choix d’un domestique est encore