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vantes ; et ses pages inquiétantes lui font serrer son argent avec la terreur d’un homme qui, lisant un livre de médecine, croit ressentir toutes les maladies dont on lui démontre les dangers. Le Code et les juges sont les chirurgiens qui tranchent, coupent, rognent et cautérisent les plaies sociales. Mais où trouver le médecin prudent qui tracera les lois de l’hygiène monétaire, et fournira les moyens d’éviter les accidens. La police, peut-être ? Mais elle ne s’inquiète guère du volé ; c’est le voleur qu’elle poursuit : et les polices de l’Europe ne vous rendront pas plus votre argent qu’elles ne préviendront les vols : elles sont d’ailleurs occupées, par le temps qui court, à tout autre chose. Le Code que nous publions pourra-t-il remplir cette lacune ; nous osons à peine l’espérer. Dans l’impossibilité toutefois de deviner toutes les subtiles combinaisons des voleurs, nous avons tenté de réunir dans ce livre premier les aphorismes, les exemples, les maximes, les anecdotes qui peuvent servir à éclairer