vous dans les mains vos fonds pour qu’il fasse un achat, sans vous donner un reçu, il inscrit le montant du dépôt sur son carnet ; il dit : j’ai acheté à tel cours, il faut s’en rapporter à son dire.
Nous pourrions parler des opérations diverses de bourse et de change ; mais nous ne voulons pas dévoiler le secret de certaines fortunes colossales acquises en trois mois ; nous ne rappelons ici ces banqueroutes et ces procès récens, que pour appuyer, sur des craintes salutaires, le conseil que nous donnons à nos bénévoles lecteurs :
« Fuyez les agens de change, ne jouez jamais à la Bourse, si vous avez le malheur d’être rentier. Gardez vos inscriptions, touchez vos semestres, dût M. de Villèle vous réduire aux trois pour cent. »
Paris est rempli de ces honnêtes gens qui font leurs affaires en gérant celles d’autrui. Le négociant qui a fait banqueroute, l’avo-