de vingt, puis de cinq, puis de dix mille francs ; vous voilà, ne payant pas aux échéances, forcé par conséquent de faire des transports, de nouveaux emprunts, etc.
Au bout d’une dizaine d’années, vous devenez soucieux ; et, en vous levant le matin, vous vous dites, à part vous : « Ventrebleu ! il faut que j’arrange mes affaires : faut-il qu’il y ait trente ou quarante hypothèques sur une si belle maison ! » En effet, soit que vous entriez, soit que vous sortiez, au lieu de voir des persiennes et des gouttières, vous croyez voir planer sur les toits un nuage de deux, trois, quelquefois quatre cent mille fr., et à travers la nuée une centaine de figures qui ont l’air de demander de l’argent et voltigent çà et là.
Alors, un beau jour, vous concevez l’heureuse idée de mettre votre maison en vente, de réaliser le reste de sa valeur en inscriptions sur le grand-livre, et de vivre ainsi tranquille. En effet, vous témoignez bientôt l’intention de vendre. Aussitôt que