Il y a sans doute quelque chose à faire…
Monsieur Rabourdin a donc raison ?
Je verrai Rabourdin…
Ce pauvre homme a eu le tort de se constituer le juge suprême de l’Administration et des hommes qui la composent ; il ne veut que trois ministères…
Il est donc fou !
Comment représenterait on, dans les ministères, les chefs des partis à la Chambre ?
Peut-être monsieur Rabourdin changeait-il aussi la constitution ?
Je voudrais voir le travail de Rabourdin ; et puisque vous le connaissez…
Il a tout brûlé, vous l’avez laissé déshonorer, il quitte l’Administration. Ne croyez pas, monseigneur, qu’il ait eu la sotte pensée, comme des Lupeaulx veut le faire croire, de rien changer à l’admirable centralisation du pouvoir.
J’ai fait une faute. (Il reste un moment silencieux.) Bah ! nous ne manquerons jamais de plans de réforme…
Ce n’est pas les idées, mais les hommes d’exécution qui manquent.
Des Lupeaulx, ce délicieux avocat des abus, entra dans le cabinet.
— Monseigneur, je pars pour mon élection.
— Attendez ! dit l’Excellence en laissant son secrétaire particulier et prenant le bras de des Lupeaulx avec qui il alla dans l’embrasure de la fenêtre. Mon cher, laissez-moi cet arrondissement, vous serez nommé comte, et je paie vos dettes… Enfin, si, après