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Scène III.

VAUTRIN, seul.

Tout est sauvé, il n’y avait de suspect chez nous que le personnel, je le changerai. Le Blondet en est pour ses frais de trahison, et comme les mauvais comptes font les bons amis, je le signalerai au duc comme l’assassin du vicomte de Langeac. Je vais donc enfin connaître les secrets des Montsorel et la raison de la singulière conduite de la duchesse. Si ce que je vais apprendre pouvait justifier le suicide du marquis, quel coup de professeur !


Scène IV.

VAUTRIN, JOSEPH.
JOSEPH.

Vos hommes sont casés dans la serre, mais vous ne comptez sans doute pas rester là ?

VAUTRIN.

Non, je vais étudier dans le cabinet de M. de Montsorel.

JOSEPH.

Et s’il arrive, vous ne craignez pas…

VAUTRIN.

Si je craignais quelque chose, serais-je votre maître à tous ?

JOSEPH.

Mais où irez-vous ?

VAUTRIN.

Tu es bien curieux !


Scène V.

JOSEPH, seul.

Le voilà chambré pour l’instant, ses deux hommes aussi ; je les tiens, et comme je ne veux pas tremper la-dedans, je vais…