qui nous aime ? Eh bien ! dis-moi pourquoi tu refusais si nettement Godard hier, et pourquoi tu l’acceptes aujourd’hui ?
Une idée de jeune fille !
Tu n’aimes personne ?
C’est bien parce que je n’aime personne que j’épouse votre M. Godard !
Ah !
Tiens, ma chère petite, prends garde, c’est un peu chaud.
Merci, ma mère !
Sa mère !… En vérité, c’est à en perdre l’esprit !
Marguerite, le sucrier ?
(Elle profite du moment où Marguerite sort et où Gertrude cause avec le général pour mettre le poison dans la tasse, et laisse tomber à terre le papier qui le contenait.)
Qu’avez-vous ?
Ma chère amie, je ne conçois rien aux femmes je suis comme Godard.
Vous êtes comme tous les hommes.
Ah !
Qu’as-tu, mon enfant ?
Rien !… rien !…
Je vais te préparer une seconde tasse…
Oh ! non, Madame… celle-ci suffit. Il faut attendre le docteur.