Eh bien, qu’y a-t-il donc ?… cela vous étonne !… il faut pourtant vous faire à cette idée-là… car c’est ce que je demande.
Ah !… M. Dupré !… ce n’est pas que je tienne à mademoiselle de Verby… la nièce d’un homme taré !… C’est cette folle de madame du Brocard qui voulait faire ce beau mariage… mais de là à la fille d’un portier…
Il ne l’est plus, Monsieur !…
Comment !
Il a perdu sa place à cause de votre fils, et il va retourner en province vivre des rentes… (Rousseau prête l’oreille.) que vous lui ferez.
Ah ! si vous plaisantez !…
C’est très-sérieux !… Votre fils épousera leur fille… et vous leur ferez une pension.
Monsieur…
Scène VII.
M. Dupré… M. Dupré !… sauvez-moi !
Qu’arrive-t-il ? qu’y a-t-il donc ?
Des militaires !… des militaires à cheval, qui arrivent pour m’arrêter.
Tais-toi ! tais-toi ! (Mouvement général d’effroi ; Dupré regarde avec anxiété la chambre où est Paméla. À Binet.) T’arrêter ?…
J’en ai vu un, entendez-vous ?… On monte ! cachez-moi !… Cachez-moi !… (Il veut se cacher dans le cabinet ; Verby en sort poussant un cri. Ah ! (Il va sous le rideau. Madame du Brocard s’en échappe en criant.) Ciel !…