Que dites-vous là ? Et mademoiselle de Verby ?
Ma sœur, il faut le sauver.
Voilà une autre comédie qui commence ; et ce sera pour moi la dernière que je veuille voir… engageons-les. (Haut.) Peut-être ferez-vous bien de venir voir secrètement la jeune fille.
Oh ! oui, Monsieur, je veux aller la voir… la supplier… (Elle sonne.) Justine ! Antoine ! (Antoine paraît.) Vite ! faites atteler… hâtez-vous…
Oui, Madame.
Ma sœur, vous m’accompagnerez !… Ah ! Jules, mon pauvre fils !
On le ramène.
Scène IX.
Ma mère… adi… Non ! à bientôt… bientôt…
Je ferai, Monsieur, ce que vous m’avez demandé… Un de mes amis, M. Adolphe Durand, qui favorisait la fuite de notre cher Jules, témoignera que son ami n’était occupé que d’une passion pour une grisette dont il préparait l’enlèvement.
C’est assez ; le succès dépend maintenant de nos démarches.
Partons, Monsieur.
Je vous suis… Courage, ma mère !
(Il fait un dernier adieu à Rousseau et à Dupré ; de Verby lui fait à part un signe de discrétion.)
Jules ! Jules ! espère ; nous te sauverons.
(Les agents emmènent Jules, qui, arrivé au fond, adresse un dernier adieu à sa mère.