Scène III.
Le regard de cet homme est bien malsain pour moi. (Au duc.) M. le chevalier de Saint-Charles.
A-t-il eu connaissance de mes antécédents, ou veut-il seulement se servir de Saint-Charles ?
Mon cher…
Je ne suis que Saint-Charles.
On vous recommande à moi comme un homme dont l’habileté, sur un théâtre plus élevé, devrait s’appeler du génie.
Que monsieur le duc daigne m’offrir une occasion, et je ne démentirai pas ce qu’une telle parole a de flatteur pour moi.
À l’instant même.
Que m’ordonnez-vous ?
Vous voyez cette fille, elle va sortir, je ne veux pas l’en empêcher elle ne doit pourtant pas franchir la porte de mon hôtel jusqu’à nouvel ordre (Appelant.) Félicité !
Monsieur le duc.
Je te connais, je sais tout : que cette fille reste à l’hôtel avec la lettre, je ne te connaîtrai plus, je ne saurai rien, et te laisse dans cette maison si tu t’y comportes bien.
L’un d’un côté, Jacques Collin de l’autre, tâchons de les servir tous deux honnêtement.