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affreux malheur me poursuit !… » « Adolphe Durand. » Écrit au crayon. Il s’agit de sa vie… je suis dans une anxiété…

JOSEPH, revenant.

Tout en descendant l’escalier, je me suis dit Pourquoi Paméla…

(Jules paraît.)
PAMÉLA.

Ah !

JOSEPH.

Quoi !

(Jules disparaît.)
PAMÉLA.

Il m’a semblé voir… J’ai cru entendre un bruit là-haut ! Allez donc visiter le grenier au-dessus, là peut-être quelqu’un s’est-il caché ! Avez-vous peur, vous ?

JOSEPH.

Non.

PAMÉLA.

Eh bien ! montez, fouillez ! sans quoi je serai effrayée pendant toute la nuit.

JOSEPH.

J’y vais. je monterai sur le toit si vous voulez.

(Il entre à gauche par une petite porte qui conduit au grenier.)
PAMÉLA, l’accompagnant.

Allez. (Jules entre.) Ah ! Monsieur, quel rôle vous me faites jouer !

JULES.

Vous me sauvez la vie, et peut-être ne le regretterez-vous pas ! vous savez combien je vous aime !

(Il lui baise tes mains.)
PAMÉLA.

Je sais que vous me l’avez dit ; mais vous agissez…

JULES.

Comme avec une libératrice.

PAMÉLA.

Vous m’avez écrit… et cette lettre m’a ôté toute ma sécurité… Je ne sais plus ni qui vous êtes, ni ce qui vous amène.

JOSEPH, en dehors.

Mademoiselle, je suis dans le grenier… J’ai vu sur le toit.

JULES.

Il va revenir… où me cacher ?

PAMÉLA.

Mais vous ne pouvez rester ici !

JULES.

vous voulez me perdre, Paméla !