thundiaz, en qualité de premier magistrat municipal de Barcelone, vous offrirez au nom de la ville une couronne d’or à don Ramon, l’auteur de la découverte dont le résultat assure à l’Espagne la domination de la mer.
À don Ramon ?
À don Ramon.
Vous le complimenterez.
Mais…
Ainsi le veut le saint-office.
Pardon !
Qu’entendez-vous crier par le peuple ?
Vive don Ramon. Eh bien ! tant mieux, je serai vengé du mal que je me suis fait à moi-même.
Scène II.
Au nom du roi d’Espagne, de Castille et des Indes, je vous adresse, don Ramon, les félicitations dues à votre beau génie.
Après tout, l’autre est la main, je suis la tête. L’idée est au-dessus du fait. (À la foule.) Dans un pareil jour, la modestie serait injurieuse pour les honneurs que j’ai conquis à force de veilles, et l’on doit se montrer fier du succès.
Au nom de la ville de Barcelone, don Ramon, j’ai l’honneur de