Hélas ! mon œuvre est dispersée en cent mains avares qui ne la rendraient que contre autant d’or qu’elle en a coûté. Je doublerais ma dette et n’arriverais plus à temps. Tout est fini.
Sacrifiez-vous, et il est sauvé.
Mon père ? et vous, comte Sarpi ? (À part.) J’en mourrai ! (Haut.) Consentez-vous à donner tout ce qu’exige la réussite de l’entreprise faite par le seigneur Fontanarès ? à ce prix, je vous obéirai, mon père. (À Faustine.) Je me dévoue, Madame !
Vous êtes sublime, mon ange. (À part.) J’en suis donc enfin délivrée !
Arrêtez, Marie ! j’aime mieux la lutte et ses périls, j’aime mieux la mort que de vous perdre ainsi.
Tu m’aimes donc mieux que la gloire ? (Au vice-roi.) Monseigneur, vous ferez rendre à Quinola mes pierreries. Je retourne heureuse au couvent : ou à lui, ou à Dieu !
Est-il donc sorcier ?
Cette jeune fille me ferait réaimer les femmes.
Ne le dompterons-nous donc pas ?
Je vais l’essayer.
Tout n’est pas perdu. (À Lothundiaz.) Emmenez votre fille chez vous, elle vous obéira bientôt.
Dieu le veuille ! Venez, ma fille.