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FAUSTINE.

Taisez-vous.

LOTHUNDIAZ.

Ma fille, voilà votre homme de génie, extrême en toutes choses et plus près de la folie que du bon sens. Monsieur le mécanicien, Madame est la parente et la protectrice de Sarpi.

FONTANARÈS.

Mais emmenez donc votre fille de chez la marquise de Mondéjar, de la Catalogne.


Scène XVII.

FAUSTINE, FONTANARÈS.
FONTANARÈS.

Ah ! votre générosité, Madame, était donc une combinaison pour servir les intérêts de Sarpi ? Nous sommes quittes alors! adieu…


Scène XVIII.

FAUSTINE, PAQUITA.


FAUSTINE.

Comme il était beau dans sa colère, Paquita !


PAQUITA.

Ah ! Madame, qu’allez-vous devenir si vous l’aimez ainsi ?

FAUSTINE.

Mon enfant, je m’aperçois que je n’ai jamais aimé, et je viens, là, dans un instant, d’être métamorphosée comme par un coup de foudre. J’ai, dans un moment, aimé pour tout le temps perdu ? Peut-être ai-je mis le pied dans un abîme. Envoie un de mes valets chez Mathieu Magis le Lombard.


Scène XIX.

FAUSTINE, seule.

Je l’aime déjà trop pour confier ma vengeance au stylet de Monipodio, car il m’a trop méprisée pour que je ne lui fasse pas regarder comme le plus grand honneur de m’avoir pour sa femme !