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Quand les femmes sont les victimes de ces petites combinaisons, aussi spirituelles que les leurs, elles s’écrient alors : ─ Les hommes sont d’affreux monstres !




ULTIMA RATIO.


Voici notre dernière observation. Aussi bien, cet ouvrage commence-t-il à vous paraître fatigant, autant que le sujet lui-même, si vous êtes marié.

Cette œuvre, qui, selon l’auteur, est à la Physiologie du Mariage ce que l’Histoire est à la Philosophie, ce qu’est le Fait à la Théorie, a eu sa logique, comme la vie prise en grand a la sienne.

Et voici quelle est cette logique fatale, terrible. Au moment où s’arrête la première partie de ce livre, plein de plaisanteries sérieuses, Adolphe est arrivé, vous avez dû vous en apercevoir, à une indifférence complète en matière matrimoniale.

Il a lu des romans dont les auteurs conseillent aux maris gênants tantôt de s’embarquer pour l’autre monde, tantôt de bien vivre avec les pères de leurs enfants, de les choyer, de les adorer ; car, si la littérature est l’image des mœurs, il faudrait admettre que les mœurs reconnaissent les défauts signalés par la Physiologie du Mariage dans cette institution fondamentale. Plus d’un grand talent a porté des coups terribles à cette base sociale sans l’ébranler.

Adolphe a surtout beaucoup trop lu sa femme, et il déguise son indifférence sous ce mot profond : l’indulgence. Il est indulgent pour Caroline, il ne voit plus en elle que la mère de ses enfants, un bon compagnon, un ami sûr, un frère.

Au moment où finissent ici les petites misères de la femme, Caroline, beaucoup plus habile, est arrivée à pratiquer cette profitable indulgence ; mais elle ne renonce pas à son cher Adolphe. Il est dans la nature de la femme de ne rien abandonner de ses droits. Dieu et mon droit… conjugal ! est, comme on sait, la devise de l’Angleterre, surtout aujourd’hui.

Les femmes ont un si grand amour de domination qu’à ce sujet nous raconterons une anecdote qui n’a pas dix ans. C’est une très-jeune anecdote.

Un des grands dignitaires de la chambre des pairs avait une Ca-