Page:Balzac- Traité de la vie élégante - 1922.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XLI

L’incurie de la toilette est un suicide moral.


Mais, si la toilette est tout l’homme, elle est encore bien plus toute la femme. La moindre incorrection dans une parure peut faire reléguer une duchesse inconnue dans les derniers rangs de la société.

En méditant sur l’ensemble des questions § graves dont se compose la science du vêtement, nous avons été frappé de la généralité de certains principes qui régissent en quelque sorte tous les pays, et la toilette des hommes aussi bien que celle des femmes ; puis nous avons pensé qu’il fallait, pour établir les lois du costume, suivre l’ordre même dans lequel nous nous habillons. Et alors certains faits prédominent l’ensemble : car, de même que l’homme s’habille avant de parler, d’agir, de même il se baigne avant de s’habiller. Les divisions de ce chapitre résultent donc d’observations consciencieuses qui ont ainsi dicté l’ordonnance de la matière vestimentaire :

§ Ier. Principes œcuméniques de la toilette.

§ II. De la propreté dans ses rapports avec la toilette.

§ III. De la toilette des hommes.