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umes, et leurs cachemires, et leurs satins brochés, et leurs riches fourrures ; puis tout à l’heure ils les dépouilleront de tout cela, et avec un désespérant souvenir tout fraîchement renouvelé, ils les renverront reprendre leur nudité et leur supplice. Cependant derrière les dames, au second rang des loges, l’habit bien empesé et la cravate savamment jetée, se placent les ministres, les banquiers, les diplomates et les dilettanti ; la corne dorée, la fourche au poing, grave et imposant comme un sergent de garde bourgeoise, un démon veille à chaque issue ; mais ce que vous n’auriez pas vu sur la terre, aux stalles réservées pour les hauts dignitaires, ce ne sont qu’évêques, cardinaux, archevêques, revêtus de leurs plus beaux atours, et ne tenant compte de la canaille du parterre qui, parquée derrière cette forêt de houlettes et de coiffures épiscopales, ne cesse de crier : À bas le chapeau rouge ! à bas la crosse ! à bas la mitre !

Après cela, dans une loge restée vide, et richement drapée, voyez venir sa majesté Satan ; il est accompagné de ses hauts dignitaires et de madame la Mort, reine des royaumes infernaux, de la terre,