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ches greffées dans une position aussi invariable que possible.

Si la ligature a pénétré dans l’écorce du sujet, on l’enlève, et si l’on craint que l’agglutination soit inachevée, on place un nouveau lien.

Le soin ultérieur le plus important consiste dans le sevrage de la greffe.

[1.5.1]Sevrage de la greffe par approche (fig. 45). — En horticulture, on entend par sevrage l’action d’isoler le sujet de la plante-mère en coupant la branche ou la tige qui les relie, l’un à l’autre. Cette opération complémentaire s’impose dès que l’élève peut se passer, pour vivre, du concours de la mère nourricière.

Le sevrage de la greffe comprend une double opération :

1o Retrancher la tête du sujet, au delà de la greffe ;

2o Couper le rameau-greffon, en deçà de la greffe.

Il est prudent de procéder graduellement dans l’ensemble et dans les détails de l’opération.

On commencera par couper la tête du sujet ; ensuite on détachera le greffon de la mère ; on procédera dans les deux cas par une série de retranchements successifs, afin d’éviter les réactions produites par des mutilations radicales. Plus les parties rapprochées par la greffe sont jeunes et vigoureuses, plus promptement s’opérera leur agglutination.