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aux arbres verts des abris. Le Charme, le Hêtre, le Cornouiller, le Tamarix, le Tilleul et même le Peuplier d’Italie, le Poirier avec branches taillées en rideau, conviennent à cette destination. Les arbustes greffés sont plantés en pot, en motte ou à racine nue, par planche adossée à l’ombrelle ou dressée entre deux ombrelles.

Chaque fois que l’on change les arbustes de place, en pleine terre ou en vase, on entoure la racine d’un compost plus substantiel, se rapprochant davantage de la terre qui leur sera donnée en dernier lieu ou qui convient à leur nature. Les terres de bruyère mélangées de sable d’alluvion sont réservées au premier âge. Les végétaux ligneux préfèrent une nourriture substantielle aux engrais fermentescibles ou de courte durée.

Les poteries ouvertes sur le côté par quelques rainures longitudinales sont propres à l’élevage des arbres et des arbustes en pot.

Les arbustes greffés sous verre ont ainsi accompli les phases d’acclimatement qui les ont amenés à la culture à l’air libre, en pleine terre. Désormais, ils rentrent dans la loi commune.

VI. — Procédés de greffage

Les procédés de greffage sont très nombreux. Ils varient à l’infini suivant les conditions où l’on se trouve ; le plus souvent, le hasard ou la fantaisie leur ont donné naissance.