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foir ordinaire. Son but est de rendre exacte la coïncidence du rameau-greffon avec le sujet, dans les modes de greffage où les deux parties seront juxtaposées par un simple placage.

[fig10]
Fig. 10. — Métrogreffe.
Le manche (D) porte deux pièces ; d’abord la lame du greffoir (fig. 5 et 6) qui taille le greffon, puis la double spatule dont les deux parties (A et B, fig. 10) sont réunies par une vis (C). Le métrogreffe joue le rôle de compas d’épaisseur pour mesurer le dos du biseau de la greffe, et tracer sur le sujet les limites de son logement.

Tous ces outils ne sont pas indispensables dans la pratique du greffage, mais ils ont chacun un but spécial.

Depuis que le greffage a pénétré dans le vignoble phylloxéré, on a inventé des machines à greffer, assez ingénieuses, mais d’un emploi déterminé et d’un entretien difficile. L’usage des outils ordinaires est désormais préféré.

[3.1.11]Entretien des outils. — Les outils doivent être entretenus avec soin, en bon état de service et de propreté.

Dans les opérations réitérées, ou faites pendant la sève, la crasse s’accumule sur la lame ; on l’enlève au fur et à mesure avec de l’eau ou de la terre humide. La saleté nuit au maniement