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Le greffage de l’Abricotier sur Pêcher franc, à demi-tige, se pratique dans une partie du Lyonnais, cantons de l’Arbresle et de Tarare, notamment à Besenay où un abricot blanc, à confiture, est cultivé dans les vignes.

Dans le département de l’Ain, sur les bords de la Saône, l’Abricotier vit avec le Pêcher ; vers la région froide des étangs, il préfère le Prunier.

Dans le Dauphiné, surtout aux environs de Valence, l’Amandier est employé comme sujet pour les cultures en plein vent. On greffe également sur Abricotier franc les variétés robustes, connues sous les noms d’Abricotier d’Ampuis et d’Abricotier Luizet.

En Provence, on adopte le sujet Prunier mirobolan (semis), dans les terrains profonds ou arrosés, et le sujet Abricotier franc lorsque le sol, humide, s’égoutte difficilement.

Sur les bords de la Méditerranée, dans les terrains secs et arides, non abrités du vent violent qui casse les jeunes greffes, on soustrait l’Abricotier à son action par un greffage intermédiaire. L’Amandier est d’abord écussonné en pied avec une variété vigoureuse de Pêcher ; celle-ci s’élèvera à tige et recevra le bourgeon d’Abricotier. Sur Pêcher, la greffe d’Abricotier se décolle moins facilement que sur Amandier, et ce dernier sujet convient aux terrains secs de la région méridionale.

Dans l’Aude, il paraît que l’Abricotier greffé