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Suivant les milieux, l’Abricotier se greffe sur divers genres voisins énumérés plus haut. Commençons par le plus répandu, le Prunier.

Greffage sur Prunier. — Les espèces sympathiques à l’Abricotier sont les Pruniers de Saint-Julien, Damas et Mirobolan ; celui-ci se multiplie par semis et par bouture, les autres par semis, souvent par cépée. Le greffage en pied se pratique à 0m,15 du sol sur de jeunes plants trapus ; on a d’abord attaché entre elles les branches du sujet et, la greffe terminée, on les écimera et fagotera (fig. 99, p. 181).

Biner le sol, par un beau temps, aussitôt le greffage achevé et surveiller les ligatures.

Les mêmes plants soumis au recepage donneront des sujets propres à être greffés sur tige, deux ou trois ans après cette opération. S’ils étaient d’une nature rabougrie, on aurait recours au greffage intermédiaire d’une espèce vigoureuse et sympathique à l’Abricotier, par exemple les Pruniers Reine-Claude de Bavay, Sainte-Catherine, Quetsche, ou une forme du Prunier de Saint-Julien, celui de Montlignon ou tout autre adopté dans les pépinières.

La figure 109 représente un sujet de Prunier (e) sur lequel est greffé l’intermédiaire (f) ; le surgreffage de l’Abricotier est appliqué en tête. À 0m,20, la jeune greffe a été pincée (g), elle s’est ramifiée (o) ; avant la chute des feuilles, l’onglet sera coupé (i).