diatement en végétation, c’est l’écussonnage à œil poussant ; 2o dans le cours de l’été, et lorsque la greffe ne doit végéter qu’au printemps suivant, c’est l’écussonnage à œil dormant.
Incontestablement, le second système est préférable ; il est d’ailleurs le plus employé.
[3.2.2.15]Écussonnage à œil poussant. — L’écussonnage à œil poussant doit être pratiqué au commencement de la végétation, pour que la greffe puisse se développer suffisamment et devenir ligneuse avant l’hiver.
On ne saurait abuser de l’écussonnage à œil poussant, attendu que la végétation forcée qui en résultera pourrait être en désaccord avec l’action vitale des racines.
Assez de temps avant l’évolution de la sève, on a coupé des rameaux sur l’étalon ; on les a conservés suivant nos indications, page 56.
Quand le sujet est assez en sève pour que l’écorce puisse se détacher facilement de l’aubier, on prend les rameaux-greffons et on en écussonne les bourgeons par les procédés ordinaires.
Le Rosier se prête à ce greffage : 1o en avril avec des bourgeons de l’année précédente ; 2o en juin avec des bourgeons de l’année courante, le rameau étant préparé le jour de l’opération. On ne doit pas greffer tard à œil poussant.
Dans les pays froids, aux hivers longs et rudes, on greffe l’Abricotier, le Pêcher, le Cerisier, à œil poussant, en juin, avec des rameaux con-