maintiendra par sa base (b) coupée carrément et s’adaptant au trait transversal (A) du T.
Il est bien entendu que l’incision du sujet est seule en sens inverse, l’œil-greffon aura toujours sa position habituelle.
On ligature en commençant au bas de la plaie pour finir à la tête. En agissant autrement, on pourrait faire sortir l’écusson de sa loge.
[3.2.2.10]
Ce procédé est moins employé qu’au temps de son apôtre Sintard, jardinier en chef au Jardin des Plantes.
[fig95]
Fig. 95. — Écussonnage en placage.
Un sujet d’un calibre relativement petit, ou d’une écorce épaisse et difficile à soulever, un greffon bossu, à bourgeons rapprochés, suffisent pour motiver le placage de l’œil. On l’applique au Figuier, au Mûrier, etc.
L’écusson (A, fig. 95) a été levé par le procédé ordinaire ou par un moyen plus primitif. Les quatre côtés du lambeau d’écorce attenant au bourgeon sont d’abord cernés avec une lame de greffoir ; on saisit ensuite le bourgeon à la base du pétiole et, par un mouvement de la main imprimé habilement,