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les bords supérieur et inférieur tranchés irrégulièrement.

[fig91]
Fig. 91. — O, sujet incisé. — L, sujet écussonné. — M, sujet écussonné, ligaturé.

[3.2.2.4]Inoculation de l’écusson. — L’écusson étant détaché du rameau, nous ouvrons l’écorce du sujet avec le greffoir, en pratiquant sur toute son épaisseur deux incisions représentant T (O, fig. 91) ; avec la spatule en ivoire de l’outil, nous soulevons les bords du trait longitudinal (K), à son point de jonction sur le trait (j). En même temps, la main qui tient l’écusson par le pétiole (fig. 92) le glisse dans l’incision, assez vivement pour que les parties internes ne souffrent point de l’action de l’air. On aura donc soin de ne lever l’écusson qu’au moment où il doit être inoculé. Il faut éviter qu’aucun corps étranger ne vienne s’introduire en même temps dans l’incision. Le greffon (a, fig. 92) est inoculé (en b), comme on le voit ici (L, fig. 91).

[3.2.2.5]Ligature de l’écusson. — Les meilleures ligatures pour l’écussonnage sont la laine, le raphia, la feuille de massette ou de spargaine. Nous avons dit, au chapitre des Ligatures (p. 20),