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– ceux qui tirent réellement les ficelles — ne sont-ils pas généralement des hommes égoïstes et sans scrupule ? Quelques que soient les exceptions, n’est-ce pas la règle générale ? Nous savons tous que c’est le cas. Alors, comment expliquer cela en supposant que l’action politique est si bien adapté à la réforme morale et à l’ordre salutaire dans la société ? Les faits contredisent la théorie. Les hommes de bien dans les partis politiques ne sont pas les meneurs mais les menés. Ils n’utilisent pas l’action politique a une noble fin, mais sont eux-mêmes les dupes et les jouets de managers immoraux – proposés, disposés, premiers, derniers, au centre ou sur le côté, seulement de la manière qu’ils seront vus et considérés à leur avantage. Tout ce qu’ils veulent est de se faire voir et être considérés contre la même classe dans l’autre parti. Leur emploi est de donner de la respectabilité, de la réputation, et du capital moral à leur parti. Ils sont les « appeaux » les « canards privés », de leurs managers. La manière qu’ils sont utilisés et le jeu des iniquité qui est joué en sont les preuves. Cependant, c’est ce que beaucoup d’âmes naïves appellent « avoir de l’influence. »

4. N’est-il pas vrai que parmi les très rares hommes de haute qualité morale qui sont dans les quartiers généraux de la distinction politique il n’y en a pas un sur dix qui évite la contamination, ou le dégoût complet ?

Qu’est-ce que tous ces faits prouvent ? Que sous le système actuel de gouvernement l’action politique et légale est généralement anti-chrétienne. Que les hommes politiques de bien ont surtout de l’influence en tant qu’instruments pour le mal. Et que les hommes de bien non-politiques sont les plus susceptibles de rendre les légistes et les politiciens décents dans les affaires du gouvernement.

Comment réformer le gouvernement

Les gouvernements existants ont leurs mérites. Ils