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1005. Le Feu lui ayant offert un don (à son choix), voici les souhaits que forma Gaya : « Que, quand je donnerai, mes richesses soient inépuisables, et que j’aie foi dans (les règles du) devoir.

1006. Que, grâce à ta faveur, mon esprit se complaise dans la vérité, ô toi qui te nourris de l’offrande. » Il obtint du Feu, nous a-t-on dit, l’accomplissement de tous ces désirs.

1007. À la nouvelle lune, quand le mois était complet, et tous les quatre mois, il offrit une açvamedha pendant mille années consécutives.

1008. Pendant mille années entières, chaque fois qu’il accomplit un (sacrifice), il offrit cent milliers de bœufs et cent mulets.

1009. Ce taureau des hommes rassasia les dieux avec le soma, les brahmanes avec des richesses, les mânes avec des offrandes et ses femmes avec des plaisirs.

1010. Ayant fait dorer la terre sur (une largeur de) dix brasses, et sur une longueur du double, il la donna, comme dakshinâ, dans un grand sacrifice açvamedha.

1011. Gaya, fils d’Amourtarayas, offrit, ô roi, autant de vaches qu’il y a de grains de sable dans la Gangâ.

1012. Si celui-ci, ô Sriñjaya, quatre fois plus heureux que toi, et aussi, plus pieux que ton fils, est mort, ne te lamente pas sur (la mort de) ton enfant.

1013. Nous avons aussi, ô Sriñjaya, entendu parler de la mort de Rantideva, fils de Samkriti. Il obtint un don de Çakra, qu’il avait convenablement honoré.

1014. « Que nous ayons la nourriture en abondance, (avait-il demandé), que les hôtes viennent nous visiter (en grand nombre), que notre foi ne s’éteigne pas et que