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ratha. Dans son grand sacrifice, Indra but le soma et s’en enivra,

957. L’adorable Pâkaçâsana (Indra meurtrier de Pâka), le plus excellent des dieux, vainquit, par la force de son bras, de nombreux milliers d’asouras.

958. (Bhagîratha), offrant un grand sacrifice, fit don, en sus de la dakshinâ, de mille milliers de jeunes filles parées d’ornements d’or.

959. Toutes les jeunes filles étaient montées sur des chars, tous les chars étaient attelés de quatre chevaux ; à chaque char (étaient adjoints) cent éléphants mouchetés, ayant des guirlandes dorées.

960. Mille chevaux suivaient chaque éléphant, mille bœufs (suivaient chaque cheval) et un troupeau de mille chèvres ou moutons suivait chaque bœuf.

961. La Gangâ, près de laquelle (Bhagîratha) habitait, se plongea dans son sein. C’est pourquoi on l’a appelée la Bhâgîrathî. Auparavant, c’était l’Ourvacî.

962. La Gangâ, qui coule dans chacun des trois mondes, devint la fille de Ikshvâkouide Bhagîratha, qui offrait des sacrifices aux abondantes dakshinâs.

963. Ô Sriñjaya, si celui-ci, qui était quatre fois plus heureux que toi et aussi plus pieux que ton fils, est mort, ne te lamente pas à l’occasion de ton enfant.

964. Nous avons aussi appris, ô Sriñjaya, la mort du magnanime Dilîpa, dont les brahmanes racontent de nombreux exploits.

965. Ayant l’esprit uniquement appliqué à cet objet, ce roi donna aux brahmanes, dans un grand sacrifice, cette terre remplie de trésors.

966. Dans chacun des sacrifices que ce roi offrit ici-bas,