305. Arjouna dit : On rapporte précisément une ancienne légende à ce sujet. C’est une conversation (qui eut lieu jadis) entre Çakra (Indra) et (certains) ascètes.
306, 307. Quelques brahmanes à l’esprit faible, riches, de bonne famille, (mais) dont la barbe n’était pas encore poussée, ayant abandonné leurs demeures, s’exilèrent dans les bois, dans l’idée que c’était leur devoir d’y mener la vie de brahmacârins.
Çakra eut pitié de ces (jeunes gens) qui avaient quitté leurs pères et leurs frères.
308. Il prit la forme d’un oiseau d’or et leur dit : « Il est très difficile aux hommes d’accomplir (les austérités) auxquelles se livrent ceux qui vivent des restes des sacrifices.
309. (Mais) c’est une œuvre pieuse, et ceux qui la pratiquent sont dignes de louange. Ayant eu le devoir pour objet principal, ils atteignent leur but et obtiennent la félicité suprême (après leur mort). »
310. Les rishis dirent : Ah ! cet oiseau glorifie ceux