800. Vaiçampâyana dit : Quand le cortège fut arrivé près de la pure Gangâ aux eaux limpides et sacrées, qui donne naissance à des lacs (nombreux), dont (le lit) est vaste, et qui coule avec une grande force,
801, 802. Après avoir été leurs parures, leurs vêtements de dessus et leurs diadèmes, les femmes des Kourouides accomplirent (les rites de) l’eau pour leurs pères, pour leurs frères, pour leurs petits-fils, pour leurs parents, leurs fils, leurs grands-pères et leurs époux.
803. Et ces femmes, au fait de leurs devoirs, accomplirent aussi les cérémonies de l’eau en faveur de leurs amis. Pendant que (les rites de) l’eau étaient remplis en faveur des héros, par leurs épouses,
804, 806. Le cours de la Gangâ devint facile (et moins rapide), et l’eau s’écoula plus abondamment, (pour faciliter leur tâche). Attristée (par les cérémonies funèbres), privée des fêtes (habituelles), couverte des épouses des héros, la rive de la Gangâ ressemblait à celle de l’Océan.