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sible) du massacre violent de tes parents, les Kourouides et les Pândouides, tu tueras toi-même tes parents (les Yadouides).

749. Dans la trente-sixième à venir, toi aussi, ô meurtrier de Madhou, après avoir tué tes parents, après avoir tué tes ministres, après avoir tué tes fils, errant dans les bois (en ascète),

750, 751. Tu subiras à ton tour la mort, dans des conditions indignes. Tes femmes, dont les fils, les parents et les amis seront tués, seront, à leur tour, affligées, comme le sont (maintenant) les femmes des Bharatides. »

752. Vaiçampâyana dit : Après avoir entendu ces paroles, le très sage Vasoudevide, avec un léger sourire, répondit à la reine Gândhârî :

753. « Nul autre que moi, ici-bas, ne (saurait) détruire la puissance des Vrishniens. Je sais que cela (doit) être. De cette façon, ô femme de kshatriya, tu m’affermis (dans ma croyance).

754. Incapables d’être tués par d’autres hommes, ni même par les dieux et les dânavas, les Yadouides doivent se détruire les uns les autres. »

755. Quand le Dâçârhien eut ainsi parlé, les fils de Pândou eurent l’esprit terrifié. Extrêmement troublés, ils désespérèrent de la vie.