Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/194

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans le camp des Pândouides, repose avec grandeur sur une couche de héros, selon la coutume des gens de bien.

563. Contemple, ô Krishna, pareil à la lune, le splendide et souriant visage au beau nez et aux beaux sourcils de Vivimçati,

564. Ce vasou, que des jeunes femmes (pareilles) à celles de la suite de Vâsava entouraient, comme les filles célestes (entourent) par millier un gandharva se livrant à ses ébats .

565. Qui eût pu (naguère) résister à Doussaha, ce héros brillant dans les assemblées, ce destructeur des troupes de braves, ce destructeur des ennemis ?

566. Le corps de Doussaha, couvert de flèches, paraît une montagne parsemée de lotus fleuris, à la croissance spontanée.

567. Avec ses guirlandes d’or et sa ceinture dorée, Doussaha, que la vie a quitté, est semblable à une montagne brillante, sur (laquelle) un feu (est allumé).