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712. Et même l’attelage et le corps du char, devinrent un amas de traits, ô roi. Jamais, auparavant, on n’avait, ni vu, ni entendu rien de pareil

713. À ce que les tiens firent en cette circonstance contre le fils de Prithâ qui, avec son char, resplendissait de toutes parts (de l’éclat) des flèches aiguës à l’extrémité postérieure dorée,

714. Comme un char céleste (placé) sur la surface de la terre, (et) brillant de centaines de météores. Alors, ô grand roi, Arjouna, avec des flèches aux nœuds recourbés,

715. Arrosait cette armée, comme un nuage (arrose) une montagne avec de la pluie. (Les soldats de) cette (armée), frappés de flèches marquées au nom du fils de Prithâ,

716. Pensaient, dans la situation (où ils se trouvaient, qu’un nuage orageux) était devenu le fils de Prithâ, que la flamme (de la foudre) de sa colère était (figurée par) ses flèches, et le vent par le bruit de son arc.

717-721. Le feu (représenté par) le fils de Prithâ consuma rapidement le combustible figuré par ton armée. Bharatide, sur le chemin du char du Prithide, on vit rapidement tomber sur le sol de la terre, des files d’attelages, des carquois, des bannières, des étendards avec leurs chars, des timons, des corps de chars, des trivenous (chars à trois drapeaux), des portions de chars, ô Bharatide, des essieux, des liens de joug, des aiguillons, de tous côtés ; des têtes portant des turbans et des boucles d’oreilles, des mains, des épaules, ô homme heureux, tombaient de toutes parts, (ainsi que) des parasols, des éventails, des diadèmes. Alors, ô maître