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584-586. Comme, dans Gandhamâdana, le guerrier à la grande force, désirant être agréable à Draupadî, tua dans sa colère, pour (obtenir les fleurs de l’arbre) Mandara, beaucoup d’arrogants Gouhyakas, alors même que de nombreux (adversaires essayaient de) l’arrêter ; le guerrier aux puissant bras, ayant levé cette massue huit fois, enrichie de diamants, de joyaux, de perles, ayant l’éclat de la foudre, courait, avec cette (arme) au bruit terrible, contre Çalya habile aux combats.

587, 588. Il broya les quatre chevaux, rapides comme la pensée, de Çalya. Celui-ci enfonça alors un javelot dans sa large poitrine, en poussant un (grand cri). Cette (arme) pénétra en perçant la cuirasse. Mais Vrikodara, sans se troubler, venant d’arracher ce javelot,

589. Perça le cœur du cocher du roi de Madra ; celui-ci, ayant les parties vitales atteintes, et l’esprit épouvanté, vomissant le sang,

590. Tomba avec douleur, la face en avant. Çalya le roi de Madra, étonné à la vue de la manière dont (Bhîmasena) résistait à ses attaques, mit pied à terre,

591, 592. Ayant recours à sa massue, il regarda son ennemi. Alors les très courageux fils de Prithâ, en voyant cette action terrible (de leur frère) à l’énergie inépuisable, honorèrent Bhîmasena (en lui offrant leurs félicitations).