460. Sañjaya dit : Le majestueux roi de Madra ayant vu cette armée en déroute, dit à son cocher : Pousse tes chevaux rapides comme la pensée.
461. Le roi Youdishthira, fils de Pândou, se tient (ferme), avec le parasol brillant et jaune-pâle qu’on porte (au-dessus de sa tête).
462. Conduis-moi vite là, ô cocher. Vois ma force. Certes, les fils de Prithâ ne sont pas capables de tenir aujourd’hui devant moi dans la bataille.
463. Alors le cocher du roi de Madra, ainsi commandé, se dirigea là où était le roi Youdhishthira Dharmarâja, fidèle à ses vœux.
464. Et, arrivant subitement, Çalya soutint dans le combat (le choc de) la grande armée des Pândouides, semblable à un océan soulevé par la marée.
465. Or, ô vénérable, les vagues de l’armée Pândouide ayant rencontré Çalya, s’arrêtèrent dans la bataille comme une rivière (brise) son élan, quand elle a rencontré une montagne.