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33. Çl. 3418, 3421, 3423, 3424. Il est fait allusion à des événements racontés dans les livres précédents. Drona, ayant entendu dire qu’Açvatthâman avait été tué, croyant qu’il s’agissait de son fils, tandis qu’il s’agissait d’un éléphant portant le même nom, déposa les armes et périt.

Açvasena avait perdu toute sa famille, dans l’incendie d’une forêt allumé par Arjouna. Il s’introduisit sous la forme d’une flèche, dans le carquois de Karna, et fut lancé contre Arjouna, mais il n’atteignit pas son but et fut tué par le fils de Pândou.

Une des roues du char de Karna s’était enfoncée dans la terre, et c’est en essayant de la remettre en état, qu’il fut tué.

Karna avait obtenu d’Indra, en échange de l’armure céleste qu’il portait en naissant, une lance infaillible, qu’il destinait à tuer Arjouna ; mais, pressé par Ghatotkaca, il se servit de cette arme qui ne pouvait être employée qu’une fois. Ghatotkaca fut tué et Arjouna évita ainsi une mort certaine.

34. Çl. 3547. Le texte porte : nāpi varjitāh. Je pense qu’il faut lire : cāpi, au lieu de : nāpi ; le sens exige impérieusement cette correction.

Je ne me suis pas astreint à signaler les nombreuses fautes d’impression que j’ai rencontrées, parce qu’il eût fallu, pour cela, donner à ces notes presque autant de développement qu’au corps même de l’ouvrage, mais je crois que, quand, comme cela arrive pour le cas présent, une faute d’impression change, du blanc au noir, le sens d’un passage, il est utile de la mentionner.