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2901. Certes, ce Jaighishavya est allé au monde éternel de Brahma. »

2902. Vaiçampâyana dit : Devala Asita, ayant entendu cette parole des Siddhas sacrificateurs de Brahma, s’envola avec rapidité (vers le ciel, mais) retomba.

2903, 2904. Alors les Siddhas lui dirent : « Ô Dévala, il n’y a pas de voie pour toi, ô ascète, qui conduise à ce séjour de Brahma, que Jaighishavya a atteint, ô brahmane. »

2905. Vaiçampâyana dit : Après avoir entendu cette nouvelle parole des Siddhas, Dévala descendit à travers tous ces mondes, en suivant l’ordre régulier.

2906. Il arriva à son ermitage salutaire, (en volant) comme un oiseau, et, au moment où il y entrait, il y vit Jaighishavya.

2907. A la vue de la puissance que le yoga donnait à l’ascétisme de Jaighishavya, Dévala réfléchit avec intelligence et sagesse.

2908. Incliné avec modestie, il s’approcha du grand mouni, ô roi, et dit au magnanime Jaighishavya :

2909. « Ô adorable, je désire accomplir les devoirs (qui conduisent à) la délivrance finale. » Celui-ci, ayant entendu sa requête lui enseigna (ce qu’il désirait savoir).

2910. La règle suprême du yoga (méditation qui unit l’âme individuelle à l’âme de l'univers), et (celle qui enseigne), selon les préceptes, ce qui doit être fait et ce qui ne doit pas être fait. Puis (cet homme) au grand ascétisme, voyant qu’il avait soumis son intelligence au renoncement (aux objets des sens),

2911, 2912. Fit toutes les œuvres indiquées par les préceptes (pour arriver) à ce (résultat). Alors les Êtres,