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tint l’empire des richesses. Les richesses et les trésors, ô roi, environnèrent (le dieu) qui se tenait en cet endroit, ô le plus grand des hommes.

Le Lângalin, étant allé à ce tîrtha et s’y étant baigné selon les règles, fit de riches présents aux brahmanes.

2755. Il vit, dans le meilleur des bosquets de ce dieu, la place où jadis un grand ascétisme fut pratiqué par le très magnanime

2756, 2757. Kouvera, roi des Yakshas, qui y obtint des dons excellents, là où, ô guerrier aux grands bras, le roi des trésors obtint soudainement l’empire des richesses, l’amitié de Roudra à l’éclat incomparable, la qualité de dieu, le titre (d’un des huit) protecteurs du monde, et un fils, Nalakoûvara,

2758-2761. En ce lieu même, il fut sacré par les troupes des Marouts (vents), qui s’y étaient réunis. Il obtint son char aussi rapide que le vent, attelé de flamants. Le divin char Poushpaka lui fut donné, ainsi que la souveraineté sur les Nirritis.

Bala, ô roi, (aussi nommé) Râma Çvetânoulepana (qui a des onguents blancs), s’étant baigné en ce lieu, et ayant offert des oblations salutaires, se hâta d’aller au grand tîrtha appelé Vadarapâcana (cuisson des jujubes), fréquenté par tous les êtres et garni de fleurs et de fruits en toute saison.