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1937. Le méchant serviteur qui tourmentait Droupadî est tué aussi. Seul tu es resté (vivant), ô homme très vil, destructeur de ta race.

1938, 1939. Aujourd’hui, je te tuerai aussi avec ma massue, cela ne fait aucun doute. Aujourd’hui, je détruirai, dans (notre) combat, ton orgueil et la grande espérance (que tu nourrissais) de la royauté, et (je vengerai) les iniquités (commises) contre les fils de Pândou .

1940. Douryodhana dit : Assez de paroles. Combats maintenant avec moi. Je vais aujourd’hui, ô Vrikodara, te guérir de ta confiance dans (l’issue du) combat.

1941. Ô méchant, comment ne vois-tu pas que j’ai saisi ma grande masse, semblable au sommet de l’Himalaya, et que je suis en place pour le combat à la massue ?

1942. Qui donc, ô scélérat, fût-ce même Pourandara (Indra) parmi les dieux, serait capable de me tuer dans un combat régulier, (quand je suis armé) de ma massue 5 ?

1943. Ne rugis pas inutilement, ô fils de Kountî, comme un nuage d’automne dépourvu d’eau. Déploie dans le combat toutes les forces que tu possèdes.

1944. Après l’avoir entendu parler ainsi, tous les Pândouides et les Sriñjayas, désireux de vaincre, applaudirent ses paroles.

1945. Ils réjouirent (avec leurs acclamations) le roi Douryodhana, comme des hommes encouragent un éléphant furieux en battant des mains.

1946. Dans cette circonstance, les éléphants rugirent, les chevaux hennirent à plusieurs reprises. Les fils de Pândou, qui désiraient la victoire, firent étinceler leurs épées.