1863. Douryodhana dit : Vous avez ri, ô Pândouides, vous en recevrez la récompense. Vous irez, immédiatement, tués (par moi), au séjour d’Yama.
1864. Sañjaya dit : Ton fils Douryodhana, émergeant de cette eau, se tenait, baigné de sang, la massue à la main,
1865. Le corps baigné d’eau de ce (héros) couvert de sang, brillait alors comme une montagne ruisselante.
1866. À ce moment, les Pândouides considérèrent ce héros la massue à la main, semblable à Vaivasvant irrité, ayant à la main la massue Kinkara.
1867. Ce (prince) héroïque, rugissant comme un taureau, joyeux, et faisant un bruit pareil à celui d’un nuage orageux, défia les fils de Prithâ au combat à la massue.
1868. Douryodhana dit : Ô Youdhishthira, et vous autres aussi, approchez-vous de moi un à un, car la loi ne permet pas de faire combattre un homme seul contre plusieurs ;
1869. Surtout s’il a déposé son armure, s’il est fatigué et enfoncé dans les eaux, s’il a les membres grièvement blessés, et si ses soldats et ses chevaux sont tués.
1870. Certes, tous doivent (à leur tour) combattre contre moi ; mais tu sais ce qui, en toutes choses, est convenable ou ne l’est pas.
1871. Youdhishthira dit : Tu n’avais pas (jadis) cette sagesse, ô Souyodhana. Où était-elle, quand de nombreux grands guerriers combattirent (à plusieurs) Abhimanyou et le tuèrent ?
1872. La loi des Kshatriyas est cruelle, sans égards (pour personne), sans aucune compassion. Autrement, comment aurait-on pu tuer Abhymanyou dans ces conditions ?
1873. Vous connaissez tous la loi. Tous, vous êtes des