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passage de tous côtés. Alors, ô grand roi, Bhîma, remonté sur son char,

1408. Lança des flèches aiguës contre les armures de tes fils qui, couverts de flèches par ce héros dans le grand combat (qu’ils lui livraient),

1409, 1410. Se portèrent contre lui, comme (ils eussent attaqué) un éléphant, (pour le tuer), hors d’un bosquet. Alors, Bhîma furieux, ayant, en combattant, tranché avec une flèche kshourapra la tête de Dourmarshana, le fit tomber à terre. Puis, avec une autre flèche bhalla brisant toutes les armures,

1411. Bhîma tua le grand guerrier Çroutânta, ton fils. De même, ayant, comme en se jouant, atteint Jayatsena d’une nârâca,

1412. Le dompteur de ses ennemis fit tomber le Kourouide sur le siège de devant du char. Il tomba de son char à terre et mourut rapidement.

1413. Mais alors, ô vénérable, Çroutarvan, irrité, atteignit Bhîma de cent flèches aux nœuds recourbés, garnies de plumes de vautour.

1414. Puis Bhîma, furieux, blessa, en les combattant, ces trois (guerriers) : Jaitra, Bhoûribala et Ravi, (en les atteignant) de trois traits comparables au poison et au feu.

1415. Ces grands guerriers tués, tombèrent de leurs chars de guerre à terre, comme des kimcoukas (butea frondosa) aux fleurs multicolores, coupés et abattus au printemps,

1416. Ensuite, le tourmenteur de ses ennemis, ayant frappé Dourvimocana d’une autre bhalla aiguë, l’envoya à la mort.