1238. Sañjaya dit : De même, l’armée Pândouide, couverte de sang, ayant ses équipages fatigués, s’approchait avec six mille chevaux (qui lui) restaient.
1239. Arrosés de sang, les cavaliers Pândouides (décidés à faire) le sacrifice de leur vie dans la grande lutte qui était très proche, disaient :
1240. Ici, on ne peut pas combattre avec des chars, comment (le pourrait-on) avec des éléphants ? Que les chars aillent contre les chars, et les éléphants contre les éléphants.
1241. Certes, Çakouni s’est retiré vers son armée et s’y tient. Le fils de Soubala, ô roi, ne reviendra pas au combat.
1242. Alors les fils de Draupadî et les grands éléphants furieux se dirigèrent vers le lieu (où se trouvait) le grand guerrier Dhrishtadyoumna.
1243. Sahadevva aussi, ô Kourouide, quand le nuage de poussière eut disparu, alla seul, là où était le roi Youdhishthira.