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qui attaquaient (leur roi), les Pândouides avec les Pâñcâlas assaillirent de nouveau (ton armée).

1194. Il se livra en ce lieu un grand combat entre ton fils et les Pândouides ; nous n’en avions jamais vu ni entendu raconter un pareil.

1195. Une grande et impitoyable bataille ayant lieu de toutes parts, les guerriers, (tant) les tiens que les autres étant tués,

1196. Les combattants poussant des cris, les excellentes conques étant remplies (de vent), des rugissements étant poussés, accompagnant le grondement des archers,

1197. Le combat étant devenu très acharné, et les parties vitales (des guerriers) étant tranchées, les combattants courant, avides de la victoire, ô vénérable,

1198. La destruction, origine des chagrins, s’étendant de toutes parts sur la terre, (destruction) qui s’accompagne (de la possibilité) d’enlever par les cheveux beaucoup de femmes (veuves), des plus distinguées, (parce qu’elles n’ont plus de maris pour les protéger),

1199. Alors, le combat étant devenu terrible et impitoyable, des présages épouvantables apparurent dans le ciel et sur la terre.

1200. 1201. La terre avec ses montagnes et ses forêts fut remplie de bruit et trembla. Des météores, avec des manches, et des tisons éparpillés de toutes parts tombèrent du ciel sur la terre, après avoir choqué le disque du soleil. On vit des tourbillons de vent, au dessous (desquels tombait) une pluie de pierres.

1202. Les éléphants versaient des larmes et étaient agités d’un fort tremblement. N’ayant aucun égard à ces terribles et horribles présages,