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de votre bonheur et de vos forces, vous avez accompli des actes héroïques.

813. La seule part (de gloire qui me soit) laissée, est (la victoire sur) le grand guerrier Çalya. Je veux maintenant triompher du roi de Madra.

814. Je vous dis ici toute ma pensée. Les deux héros fils de Mâdravatî (Mâdrî, princesse de Madra) seront les gardiens de mes roues.

815, 816. Que ces deux (guerriers), tenus pour des héros invincibles dans les combats, même pour Vâsava, que ces deux (hommes) excellents attachés aux devoirs des Kshatriyas, aux promesses (toujours) suivies d’effet et dignes du respect (de tous), luttent contre notre oncle maternel dans la bataille. Çalya me tuera en combattant, ou je le tuerai. Que cela vous soit agréable,

817. Héros du monde, écoutez cette parole vraie : ô princes, je vais maintenant combattre l’oncle maternel, selon la règle des Kshatriyas,

818. Résolu à (remporter) la victoire, ou (à subir le destin) contraire, (qui est la mort). Mon épée et toutes mes autres armes sont supérieures (aux siennes).

819. Que les servants soient rapidement réunis sur le char selon la règle : le Çinien à la roue droite, Dhrishtadyoumna à la gauche 10.

820. Que Dhanañjaya, fils de Prithâ, protège mes derrières et que Bhîma, le plus éminent des hommes d’armes, marche maintenant devant moi.

821. De cette façon, je serai bien supérieur à Çalya dans la grande lutte (qui va s’engager) . Alors (ces guerriers), ainsi commandés, voulant exécuter ce qui était agréable au roi, firent (ce qu’il leur avait dit).