Dieu qui a fondé la société a voulu que le lien de la société fût l’amour.
La charité est le remède définitif des misères humaines.
La charité est le lien qui unit ce monde à l’autre, le passé et l’avenir, le temps mobile et l’immobile éternité.
Du malheur au crime, souvent la pente est rapide. Substituons au châtiment l’épreuve pour les uns, l’expiation pour les autres.
Dans les peines on regarde toujours l’utilité de la société ; ne serait-il pas temps enfin de compter pour quelque chose l’utilité du coupable lui-même, de ne pas l’exclure de toute confraternité humaine.
Solidarité et charité, telle est toute la destinée humaine dans le monde actuel.
Faites que le travail soit certain de son salaire et de sa récompense, et que l’homme laborieux ne puisse pas craindre d’être réduit au pain de l’aumône.
Non seulement le christianisme gouverne la société ; j’oserais dire qu’il est la société elle-même.