Page:Ballanche - Pensées et Fragments, éd. Vulliaud, 1907.djvu/46

Cette page a été validée par deux contributeurs.


L’homme s’il était seul, serait un être incomplet, sans but, sans facultés, sans avenir.

(Inst. soc., éd. 1818, p. 218.)


L’homme a trouvé toujours la société existante, n’importe à quel degré de perfection ; il n’a pu, par conséquent, fonder la société. Il n’a pas même été libre de choisir l’état social, car la société lui a été imposée comme les autres conditions de son existence.

(Inst. soc., p. 219.)


Nos facultés existent toujours en nous ; les circonstances et les enseignements ne les créent point, ils ne font que les manifester.

(Orphée, 1. III)


La société a été imposée à l’homme, non comme un moyen de parvenir au bonheur, mais comme un moyen de développer ses facultés.

(Le Vieillard et le Jeune Homme.)


À mesure que l’homme s’élève dans la sphère de l’intelligence, il augmente en lui les facultés de la douleur. (Orphée, l. III)


L’animal sait tout ce qu’il doit savoir ; l’homme doit tout apprendre.

(Paling. soc., p. 358.)


Une des choses qui distinguent l’homme de la brute, c’est, dans l’homme, la faculté d’enfreindre la loi de son être.

(Paling. soc., p. 329.)


L’homme en sa qualité d’être intelligent et moral, est destiné au progrès, car sans cela il serait réduit à l’instinct, ce qui n’est pas.

(Ville des Expiat. ; Séance d’initiat.)