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contenus déjà dans toutes les traditions du monde primitif, n’ont jamais cessé d’être l’arôme incorruptible dont furent toujours, intimement et dans leur essence propre, imprégnées les traditions secondaires et même les religions successives.

(Paling. soc., p. 155.)


Les mystères du christianisme sont cachés dans toutes les cosmogonies.

(Orphée, liv. III.)


Le seul avantage que conservèrent les religions anciennes, ce fut de perpétuer le sentiment religieux chez les peuples qui leur furent soumis.

(Inst. soc., p. 165, éd. 1818.)


Lorsque le christianisme parut, l’univers était dans la paix, mais dans la paix de la servitude. Il vint troubler la paix des tombeaux ; il réveillait dans l’homme toutes les facultés nobles et généreuses de sa nature.

(Paling. soc., p. 56.)


La loi des castes a été abolie par Jésus-Christ, puisqu’il venait donner à tous également la loi morale et la confraternité du même culte.

(Paling. soc., p. 65.)


L’inégalité dans le partage des facultés humaines n’a point cessé, seulement elle est individuelle ; tous doivent suivre le mouvement progressif ; nulle race ne peut plus être stationnaire.

(Paling. soc., p. 61.)


Les sociétés n’auraient pu subsister sans l’esclavage, parce que les idées morales, qui n’existent que depuis le christianisme, peuvent seuls contenir une multitude chez qui est la force par le nombre, et en