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sympathiques d’individus. Les sentiments individuels et les sentiments collectifs sont nécessaires à l’harmonie universelle. Qui connaîtrait le but et le principe connaîtrait la raison de l’histoire. Ce qu’il y a de manifeste c’est le développement, l’évolution. Le tableau des destinées humaines serait donc le tableau du plan général de la Providence marchant à l’accomplissement de ses desseins sur nous.

(Paling. soc., p. 130.)


L’histoire actuelle de l’homme commence par l’histoire de l’expiation.

(Paling. soc., p. 80.)


Toujours l’épreuve doit précéder l’initiation, ou plutôt l’initiation est le prix de l’épreuve.

(Form. gén. de l’Hist. 2e sécession plébéienne.)


Dès le commencement, la Providence a ordonné le progrès par l’épreuve, le mérite par la liberté, le perfectionnement par l’expiation.

(Form. gén. de l’Hist. 1er frag.)


L’histoire du genre humain et l’histoire d’un homme sont identiques ; de plus, l’histoire d’un peuple est identique à l’histoire de tous les peuples.

(Épilogue de la Ville des Expiations.)


Les deux points de vue sous lesquels on peut considérer les choses humaines sont en dernier résultat le Destin et la Providence.

(Paling. soc., p. 33.)


Nous sommes toujours assurés de rencontrer la Bible, lorsque nous arrivons à une certaine hauteur dans les traditions générales du genre humain.

(Paling. soc., 1re addit. aux Prolégom., p. 50.)